Le piratage de contenus vidéo et sportifs concerne plus de 11 millions d’internautes chaque mois, selon l’Hadopi. Certaines pratiques de piratage – le pair à pair (peer-to-peer) en particulier – ont drastiquement diminué, relève l’Hadopi. D’autres méthodes, comme le streaming et le téléchargement direct, se maintiennent à des niveaux élevés, tandis que de nouvelles pratiques, comme l’IPTV illicite et le live streaming, connaissent une progression notable.
Pour la première fois, l’Hadopi a étudié les conséquences économiques du piratage des contenus audiovisuels et des retransmissions d’évènements sportifs. Ces pratiques illicites sont à l’origine d’un manque à gagner évalué, par le cabinet PMP, à 1 milliard d’euros pour les secteurs audiovisuel et sportif. De plus, la perte de recettes fiscales s’élève à 332 millions d’euros pour l’Etat et cela aboutit à la destruction de 2 650 emplois pour les filières concernées.