L’automatisation est en marche même pour les tâches à haute valeur ajoutée. En 2000, le bureau de trading de la banque Goldman Sachs au siège de New York employait 600 traders, Ces traders achetaient et vendaient des actions pour répondre aux demandes des grands clients de la banque. Il ne reste plus aujourd’hui que deux traders, ils ont été remplacés par 200 ingénieurs en informatique. C’est ce que décrit un article de la MIT Technology Review, mis en ligne le 7 février.
2 traders conservés
Les logiciels font le reste du travail, et sont maintenus par 200 ingénieurs en informatique. C’est ce qu’a expliqué Marty Chavez, le directeur financier délégué de la banque, et ancien DSI de l’entreprise, lors d’un symposium sur l’impact de l’informatique organisé par le Harvard Institute pour l’usage appliqué de l’informatique, le 19 janvier 2017.
Selon Martin Chavez, d’autres secteurs du trading vont suivre en termes d’automatisation tels que la monnaie et même des lignes métiers comme la banque d’investissement. Goldman Sachs a débuté l’automatisation de l’échange de monnaie et a trouvé que 4 traders peuvent être remplacés par un ingénieur en informatique, toujours selon Martin Chavez. Désormais, 9000 employés de Goldman Sachs, soit le tiers des effectifs, sont des ingénieurs en informatique.
146 étapes à automatiser
L’automatisation touchera ensuite les tâches des banques d’investissement. Goldman Sachs a identifié 146 étapes lors de l’entrée en bourse de toute société, et beaucoup ne demandent qu’à être automatisées, pointe Martin Chavez.
Autre exemple, Marcus, la nouvelle plateforme de prêt à destination des particuliers de Goldman Sachs qui réalise la consolidation des cartes de crédit est entièrement automatisée, sans aucune intervention humaine. Marcus a débuté comme une startup interne et lancée en 12 mois, décrit Martin Chavez.