Les tests menés dans les cours d’appel de Rennes et de Douai s’avèrent non concluants en ce qui concerne un logiciel de justice prédictive utilisé entre avril et juin. Il devait permettre d’accélérer les procédures. Or c’est un échec. C’est la conclusion du ministère de la Justice rapportée par Le Parisien. La plateforme utilisée est celle de la startup française Predictice. Celle-ci est pourtant déjà utilisée en entreprise et par des cabinets d’avocats.
Mais vu d’un magistrat, le logiciel ne présente pas de valeur ajoutée, selon le ministère de la justice. Il mérite même « d’être sensiblement amélioré » et peut présenter des « résultats aberrants. » Le logiciel doit être affiné notamment dans son appréciation des catégories socio-professionnelles dans les conflits présentés aux prudhommes. Le barreau de Lille, pour sa part, veut toutefois croire dans ce logiciel, qui est en constante évolution et qu’il teste depuis février.