Avec la montée en puissance du e-commerce dans son activité, c’est un changement fondamental de son modèle économique que vit DHL Express reconnaît Philippe Prétat, PDG de DHL Express France.
La moitié de l’activité avec le e-commerce
Pour le transporteur, le e-commerce a explosé durant la crise du Covid-19. Il pèse désormais au-dessus de 50% de son activité. La moitié de la clientèle de DHL Express France est constituée de particuliers. C’est un changement depuis la clientèle des entreprises que la société privilégiait jusqu’alors.
« En 2010, le e-commerce représentait 2% de nos importations. Avant la crise du Covid nous étions à 38%. Pendant la crise du Covid nous sommes montés jusqu’à 62%, et maintenant nous tournons au dessus de 50% donc c’est un changement fondamental dans notre business modèle » déclare Philippe Prétat. Il s’est exprimé chez BFM le 21 septembre. Le poids moyen des colis est de 3 kg à 4 kg donc relativement facile à transporter.
La nouvelle plateforme traite 38 000 colis à l’heure
Afin de faire face à une croissance qu’il anticipe de 8% par an dans les années qui viennent, DHL Exopress investit dans une nouvelle plateforme de fret à l’aéroport Charles de Gaulle. La chaîne de tri à elle seule représente un investissement de 45 millions d’euros. « Elle va pouvoir traiter 38 000 colis à l’heure, ce qui est 15 fois plus que ce que DHL fait aujourd’hui » annonce le PDG.
Le nouveau site représente en tout un investissement de 170 millions d’euros. Sur le site, DHL emploiera entre 500 et 600 personnes, via des transferts depuis d’autres sites, et de 50 à 100 créations d’emplois. Avantage du nouveau site, « nos clients en île de France seront livrés 45 minutes plus tôt le matin » déclare Philippe Prétat.
Zéro émission en 2050
DHL Express dispose d’une flotte de 260 avions et de 55 sites en France afin de livrer ses colis dans l’ensemble de l’hexagone. DHL Express promet d’être zéro émission d’ici 2050. L’entreprise aura recours à des véhicules électriques et achètera des certificats afin de compenser ses émissions de CO2.
Au-delà de la performance de D.H.L., il faut voir que le tournant du numérique est pris par les français d’une part mais plus probablement dans le monde d’autre part ce qui veut dire que les habitudes de vie vont se transformer et que petit à petit le e-commerce va remplacer les commerçants, petit ou grands dans les villes et aux abords des villes.
Dans les années qui viennent de plus en plus de gens auront le réflexe d’aller voir sur le net et de commander chez des marchands en ligne plutôt que ce déplacer dans des magasins où ils ne sont pas sur de trouver ce qu’ils souhaitent trouver ni la qualité qu’ils souhaitent trouver.