En « Continuous delivery », l’important c’est l’automatisation

La clé du succès en « continuous delivery, c’est l’automatisation.  C’est ce que décrit le DSI de la banque d’investissement de la Société Générale. Le Cloud est également un outil indispensable, car il permet de standardiser les environnements informatiques. 

Avec le « continuous delivery », l’informatique livre régulièrement et rapidement les nouvelles versions de logiciels. La condition de la réussite est alors l’automatisation.

Ne rien faire à la main

C’est l’opinion de Carlos Goncalves, DSI de la Société Générale CIB (Corporate and Investment Banking), la banque d’investissement de la Société Générale. Il a pris la parole le 17 Juin, lors de l’événement USI organisé par Octo Technology, à Paris.

Il s’explique : « en continuous delivery, la chose la plus importante c’est la qualité de la production, c’est la stabilité de la plateforme.  »  Il s’agit d’arriver à automatiser le cycle entre « j’ai terminé mon Dev » et « j’ai livré en production. Si vous le faites manuellement, cela coûte trop cher, vous ne pouvez pas le faire » prévient-il.

Un passage sans couture du développement à la production

A la main, le risque d’erreur est trop fort, avec une instabilité de la plateforme. «  Il est impossible de passer en continuous delivery sans une automatisation complète de la chaine entre ‘je termine mon dev’ et ‘je le livre en production’ » dit-il. Donc les applications qui passent en continuous delivery sont obligatoirement dans un modèle complètement automatisé.

Pour cela, il faut des outils ad hoc. « Si vous regardez ce que font un certain nombre d’outils du marché, vous pouvez aller du presse bouton jusqu’à provisionner les environnements et les déployer sur la plateforme » affirme le DSI. «  Si vous n’y arrivez pas c’est que vous n’êtes pas en méthode continuous delivery, » tranche-t-il.

Compliqué mais faisable

Le DSI reconnaît que c’est compliqué, mais que c’est faisable.  Il l’a d’ailleurs déjà réalisé pour quatre applications. Ce chiffre devrait atteindre 32 à la fin de l’année. L’automatisation est le mot clé. « Faire des tests répétitifs 50 fois, cela ne sert strictement à rien,  il faut l’automatiser. Livrer en production et passer notre temps à configurer cinquante mille environnements, ça ne sert strictement à rien donc si je peux l’automatiser, je l’automatise » s’enflamme Carlos Goncalves.

Dans cette démarche, le Cloud est indispensable pour maîtriser les coûts d’infrastructure, lors du provisionning et déprovisionning. Le Cloud sert également à standardiser et à unifier les plateformes de travail.  Mais pour que cette mutualisation porte ses fruits, il faut faire converger les standards technologiques des différentes entités de la banque. Par exemple, les responsables de l’administration des bases de données pour la banque d’investissement, de la banque de détail, ou les services financiers ne font pas la même chose.

« Il ne faut pas demander à des gens qui font des choses complètement différentes de mutualiser, sauf si on a réussi à faire en sorte que la banque d’investissement, la banque de détail ou les services financiers utilisent tous le même stade technologique, » conclut-il.

Photo, Carlos Goncalves, DSI de la Société Générale CIB, le 17 Juin.

Une réaction sur “En « Continuous delivery », l’important c’est l’automatisation” :

  1. Maurice

    J’hallucine ! Le mec qui s’extasie devant le fil à couper le beurre !!!
    Il vient enfin de comprendre le sens du mot INDUSTRIALISER. Alors maintenant, il va falloir lui expliquer :
    – Le Juste-A-Temps !
    Extrait : « en continuous delivery, la chose la plus importante c’est la qualité de la production, c’est la stabilité de la plateforme. » Il s’agit d’arriver à automatiser le cycle entre « j’ai terminé mon Dev » et « j’ai livré en production. Si vous le faites manuellement, cela coûte trop cher, vous ne pouvez pas le faire » prévient-il.

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