Question : comment gérez-vous malgré tout cette nécessité d’être soi-même dans les contenus diffusés et les éventuelles contraintes professionnelles que vos employeurs actuels (TF1 et Europe 1) peuvent vouloir exiger de votre part ? Je songe notamment à la mésaventure de Natacha Polony qui avait diffusé une photo humoristique très controversée et qui avait mis dans l’embarras les médias où elle travaille ?
Instant de vie d’un accordéoniste à Athènes saisi par Nikos Aliagas
Nikos Aliagas : Personne n’est à l’abri d’un loupé. Néanmoins, il faut s’efforcer de garder à l’esprit la perception qu’a le public à notre égard. Dans le cas d’une blague, si celle-ci émane d’un humoriste comme Nicolas Canteloup ou Laurent Ruquier, cela passera. Pour le public, ils sont en quelque sorte habilités à le faire.
Si la même blague provient de moi, le risque est grand que ce soit décalé, polémique et pas en phase avec mon personnage médiatique. Même si tout cela relève un peu de la tartufferie généralisée. Tous autant que nous sommes, nous blaguons entre amis ou entre collègues. Mais sur le numérique, il y a des lignes à ne pas franchir sinon le retour de bâton peut être disproportionné et impacter l’image de l’entreprise où l’on travaille.
Question : avez-vous vécu des anecdotes originales sur les réseaux sociaux ?
Nikos Aliagas : J’en vis très régulièrement et c’est d’ailleurs ce qui est humainement très excitant. Je n’ai pas d’anecdote particulière à vous confier mais plutôt des épisodes qui se renouvellent régulièrement. Par exemple, Twitter me permet fréquemment de retrouver trace de vieux potes que j’avais perdus de vue. Un autre truc m’amuse également beaucoup : dialoguer en DM (message privé) sur Twitter avec des stars mondiales comme Will I Am ou Eva Longoria qui m’envoie un petit message amical pour me demander comment ça va ! Là, je suis un peu comme le gosse qui rencontre son idole !
Mais il y aussi d’autres moments très drôles vécus avec des fans. Lorsque que je me rends dans une ville, il m’arrive de demander sur Twitter des bons tuyaux de restaurants. Et mon fil twitter se transforme alors en vrai bottin gourmand et en GPS collectif !