La Commission européenne propose que l’on en finisse avec les bannières d’accueil sur les sites Web indiquant que des cookies vont être installés sur le poste de l’internaute afin de suivre sa navigation.
Préférences globales
Les internautes devraient pouvoir établir en amont leurs préférences globales plutôt que de valider sur chaque site. Les cookies sont de petits fichiers déposés sur les terminaux des internautes afin de les suivre, et en particulier de leur proposer des publicités ciblées.
Andrus Ansip, Vice Président de la Commission Européenne, veut que les règles soient plus simples et que les internautes n’aient plus à cliquer sur une bannière d’acceptation à chaque fois qu’ils visitent un site Web mais qu’ils aient un meilleur contrôle sur leurs paramètres.
Selon son idée, les sites Web devraient lire les préférences de l’internaute dans son navigateur. Des cookies tels que ceux enregistrant le panier d’achat ou comptant le nombre de hits sur un site Web devraient être exemptés de ce dispositif car ils ne sont pas liés à la vie privée de l’internaute.
La publicité en ligne de mire
Le nouveau dispositif évoqué par la Commission Européenne pourrait être pire que les bannières d’avertissement pour les publicitaires et pour les sites de presse reposant sur la publicité si les internautes choisissent les cookies les moins intrusifs. Le réglage du niveau de cookies pourrait être fixé application par application, site par site, ce qui ne devrait pas simplifier la vie.
Les propositions de la Commission Européenne sont détaillées dans proposals on privacy rules for electronic communications. L’internaute devrait établir ses consentements au travers de « software applications enabling accessing to the internet », ce qui devrait s’appliquer aux navigateurs Web et aux Apps mobiles.
Les règles appliquées aux services de messagerie tels que WhatsApp, Skype, Gmail and Viber, seront plus dures vis à vis de leur suivi des utilisateurs.
Actif en mai 2018
Les services de messagerie tels que Gmail et Hotmail ne pourront plus analyser le contenu des emails afin d’afficher de la publicité sans l’accord explicite de l’internaute. Ces modification sont attendues pour mai 2018.