300 capteurs surveillés sur le bateau et 5 caméras
Il ajoute : « mon anglais n’est pas excellent, et je préférais le one-to-one avec les marins, cela rajoutait un côté affectif aux entretiens » Dans cette compétition, Philippe Presti estime que la donnée a été essentielle. « Il faut des données objectives. » Le bateau était couvert de 300 capteurs. Ce qui donnait 30 000 informations par seconde.
Les mesures concernaient aussi bien l’angle du vent, que le rythme cardiaque du wincheur ou la pression de la pompe qu’il manipule. En parallèle, « je suis fana de la vidéo à 24 images par seconde. Il y avait 5 caméras qui tournaient en même temps, dont une sur un hélicoptère » annonce-t-il.
Un logiciel avait été développé pour intégrer l’ensemble des données et des vidéos, et synchroniser l’ensemble. « Ce qui fait que 45 minutes après la manche, je pouvais animer un briefing pour l’équipe et les ingénieurs » se félicite le coach. Cela donnait 200 Go d’information par jour. « On montre tout, et on peut aller à l’information cruciale. En reliant le rythme cardiaque du wincheur, savoir s’il a tout donné et la pression sur la pompe. L’utilisation des datas a été décisive pour nous » conclut-il.