Interpol, organisation de coopération entre les polices nationales, renforce ses capacités de reconnaissance faciale et d’empreintes digitales. Cette reconnaissance est employée afin d’identifier des suspects dans des affaires criminelles lors d’enquêtes policières ou de contrôles aux frontières. Pour cela, l’organisation passe contrat avec la société Idemia avec laquelle il collabore depuis 20 ans.
Une reconnaissance plus précise
Le nouveau système est annoncé comme disposant d’une reconnaissance plus précise et disposant d’interfaces plus conviviales. La solution permettra de réaliser chaque jour jusqu’à 1 million de recherches d’empreintes digitales, d’empreintes palmaires et de reconnaissance faciale. Outre les enquêtes de police, Interpol prévoit d’autoriser ses États membres à interroger sa base de données aux points de contrôle aux frontières. Grâce à ses systèmes biométriques, Interpol a repéré et identifié 300 suspects en 2019. « Les forces de l’ordre doivent bénéficier des dernières avancées technologiques, en particulier en matière de sécurité biométrique » défend Cyril Gout, directeur de l’appui opérationnel et de l’analyse d’Interpol.