La roue tourne. Désormais, c’est l’utilisateur qui a le pouvoir face au DSI, patron de l’informatique dans l’entreprise. Une révolution qui arrive dans la foulée des applications livrées par Facebook, Apple ou Google. Cela change radicalement ce que l’on attend du DSI qui devra, entre autres, penser au « fun », au plaisir de l’utilisateur.
Le DSI doit adopter désormais dix nouvelles règles s’il veut respecter les nouveaux canons de la beauté informatique. C’est ce qu’a présenté Renaud Brosse représentant du Syntec Numérique, et co-fondateur de la société de conseil Timspirit, le 16 octobre lors d’une table ronde organisée durant le salon Big Data Expo.
Les applications grand public changent la perception
Les outils numériques grand public ont montré qu’il était possible d’avoir des applications plus conviviales, mobiles et puissantes. L’informatique interne des entreprises doit s’aligner sur ces nouveaux standards. Ce n’est pas simple côté directions informatiques. Elles doivent suivre désormais les dix nouveaux canons de la beauté informatique. Renaud Brosse a souligné que « l’on ne peut plus proposer des applications comme il y a deux ans. »
Tout d’abord, l’utilisateur veut accéder à l’information depuis un PC, une tablette ou un mobile. C’est le règne de l’ubiquité, et du « Anywhere, anytime, anyhow. »Il faut ensuite que les applications tiennent la charge, sans erreurs. « On attend de la garantie de service, zéro bug, ‘scalable’ à l’infini, capable de monter en puissance à l’infini » poursuit Renaud Brosse.
La demande la plus récente, et la plus « neuve pour des DSI, » souligne Renaud Brosse, c’est « le plaisir, l’ergonomie, la facilité d’usage. Il faut du fun ! » De plus, il faut que l’application permette l’auto apprentissage, « on ne peut plus former les utilisateurs » constate-t-il. Fini les montées de version, les releases trimestrielles. Il faut de la fraîcheur et absorber les « re-design » fréquents.
Le social, le coût réduit et le contexte …