La notion de plaisir doit être intégrée par les directions informatiques

 Le social, le coût réduit et le contexte 

Quatrième demande, « la dimension sociale. »  Cinquième point, il faut que les coûts soient réduits, grâce à l’effet d’échelle, avec de très bas coût et un achat progressif.  Sixième demande, « le contextuel, il faut prendre en compte le profil de l’utilisateur, son historique, sa géo-localisation, intégrer les informations venues des capteurs de proximité » liste Renaud Brosse.

Septième obligation, « il faut que l’application soit simplement intelligente, tout cela dans le sillage du Big Data » affirme-t-il. Puis vient le développement dans le cadre d’un écosystème. Neuvième point, « l’intéropérabilité, l’usage d’APIs ouvertes, pouvoir s’ouvrir vers Dropbox, twitter, … » illustre Renaud Brosse. Et enfin, il y a la nécessité de sûreté, la sécurité, le respect de la vie privée. Qui pourra être servie par un tiers de confiance.

« La révolution est chez les DSI, ils ont un travail considérable. Il leur faut réduire les coûts, répondre à ces dix canons de la beauté des applications, mettre en production en 1 journée et pas en six mois » reprend Jean-marc Defaut, en charge du Cloud chez HP et participant à la table ronde. « On voit l’émergence des Chief Digital Officer pour prendre en compte ces nouveautés » remarque Jérôme Brun, Vice Président chez Atos Origin, et qui ajoute « la moitié des ventes de logiciels de RH se font en Saas désormais. » Pour  Jan Gabriel de Syntegra, « tous les services de l’entreprise peuvent s’organiser via le web et le mobile. »

Tous les DSI ne sont pas menacés

Ceci dit, pour Jean-Marc Defaut, « tous les DSI ne sont pas menacés. Il y a plein de DSI qui bougent.  Il faut des pratiques libérées d’ITIL. Il faut sortir du cadre normatif à la DSI, sinon la DSI va être dés-intermédiée. » prévient-il. Ce que confirme, Jérôme Brun, « Il y a  un grand chantier chez les ESN (NDLR : Entreprises de services numériques, anciennement les SSII). Il faut rapprocher les développeurs des opérations, on ne peut plus continuer à avoir les développeurs avec leurs standards et les opérations avec les leurs. » ajoute-t-il. L’objectif est la mise en place du concept de Devops tel qu’il est mis en œuvre chez Facebook afin de permettre plusieurs mises à jour logicielles par jour.

Il poursuit « Sinon, on n’atteindra jamais les canons de la beauté. C’est l’applicatif qui doit gérer sa scalabilité » pense-t-il. Cela aura un impact majeur sur l’organisation et la taille des équipes informatiques. « Il faut réduire nos équipes MOA (Maîtrise d’ouvrage) et MOE (Maîtrise d’oeuvre). Il faut en finir avec les grandes cathédrales. Elles sont très différentes des pizzas teams de Facebook, appelées ainsi parce qu’elles sont censées pouvoir s’asseoir autour d’une table avec une pizza » critique Jérôme Brun.

 Rapprocher le développeur de la production …