La RATP optimise le travail de ses contrôleurs via une solution numérique

La RATP en charge des transports en commun à Paris investit dans un outil digital conçu avec la société Datategy destiné à ses contrôleurs afin de les aider à optimiser leurs tâches. Datategy est connu pour ses réalisations à base d’intelligence artificielle afin de contrer la fraude dans les transports, par exemple dans les transports publics de l’Essonne.

Une feuille de route digitale construite avec les contrôleurs

L’outil développé à la RATP vise à la collecte de données en temps réel pour optimiser les tâches des contrôleurs. Une feuille de route digitalisée (FAD) est co-construite  en s’appuyant sur l’expérience des agents de terrain. Cette digitalisation du parcours des contrôleurs sert à améliorer la collecte des données telles que le nombre de passagers contrôlés, le nombre de véhicules et la durée de présence en temps réel afin de proposer dans un délai réduit une meilleure organisation sur le terrain.

Les objectifs sont que les agents aient plus de sérénité dans leurs missions, qu’il y ait une meilleure fluidité au sein des équipes, un accroissement de l’efficacité des décisions et des conditions de travail améliorées. Plus de 10 millions de personnes prennent les transports RATP chaque jour. Les agents de contrôle sont présents quotidiennement sur les réseaux de transports afin de lutter contre la fraude. Ce métier nécessite une montée en compétence des outils, afin de faciliter les tâches des agents de contrôle.

Une fraude allant jusqu’à 25% des utilisateurs

La fraude dans les transports en commun concerne jusqu’à 25% des utilisateurs selon le réseau emprunté d’après l’observatoire de la mobilité. La lutte contre la fraude à la RATP ne dispose aujourd’hui que d’outils encore très manuels et incomplets qui n’apportent pas toujours les solutions les plus pertinentes. Il y a une mauvaise analyse des zones et des horaires compliqués, et une mauvaise répartition des équipes sur le terrain.

Le besoin de digitalisation du parcours des contrôleurs est exacerbé par un manque de remontées directes, un processus de reporting long et fastidieux pour les contrôleurs et des données transmises qui sont, finalement, peu exploitées. L’usage du digital entrainerait un meilleur suivi des informations de terrain, permettrait d’améliorer les procédures de lutte contre la fraude et de renforcer les équipes de contrôleurs sur les zones de tension.



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