La région Basse Normandie virtualise 18 000 postes de travail de ses lycées pour réduire les coûts

Laurent Beauvais, président de la Région Basse-Normandie (au centre)

La Région Basse-Normandie virtualise les postes de travail de ses 71 lycées. D’ici deux ans, ce sont 18 000 postes de travail qui seront vritualisés. Objectifs : faire des économies et faciliter l’accès.

Accès depuis le PC, smartphone ou tablette

Ces postes sont utilisés par les élèves et les enseignants. Ceux-ci accèdent, de là où ils se trouvent, aux données sur leurs différents écrans. C’est Orange qui a remporté ce contrat dans le cadre d’un appel d’offres. L’objectif est de faire des économies, annonce la région et de faciliter l’accès aux applications.

L’utilisateur accède à son poste de travail « virtualisé » à travers n’importe quel appareil : PC, tablette, smartphone, via son identifiant et son mot de passe. Une connexion internet suffit pour accéder aux ressources dont on a besoin pour travailler là où ils se trouvent.

Les postes de travail sont virtuels lorsque leur environnement informatique (système d’exploitation, documents, logiciels, applications) est stocké sur un serveur distant.

Précurseur

« La région est précurseur dans la virtualisation des postes de travail informatique, et déploie un ensemble de dispositifs qui visent à accompagner et développer l’usage du numérique dans les établissements : le lycée numérique  »  déclare Laurent Beauvais, président de la Région Basse-Normandie.

A la rentrée 2015, 44 000 élèves prennent le chemin des lycées publics bas-normands. Le budget annuel de la région est de 140 millions d’euros pour la rénovation des lycées, les dépenses d’équipement, le fonctionnement quotidien des lycées.  Cela représente 3 100 euros par an et par élève dans les établissements publics.

La région consacre également annuellement 50 millions d’euros pour la rémunération des 1 500 agents des lycées et 5 millions d’euros à des actions de politique éducative dont la Cart’@too.

Autres nouveautés pour les lycées cette année : des produits locaux dans les assiettes des lycéens, la nouvelle version numérique de la Cart’@too, des économies sur l’électricité et le gaz, et 41 millions d’euros de travaux de rénovation, notamment énergétique.

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