Les médias de l’audiovisuel public souhaitent connaître ce que les Français attendent d’eux. Ils lancent depuis lundi 7 septembre une grande consultation via internet.
Cela concerne Radio France (France Inter, France Info, …), France Télévisions (France 2, France 3, …), TV5 Monde, France Médias Monde (RFI, France 24) et l’INA. Cette consultation sera réalisée avec l’institut de sondage OpinionWay. Les résultats seront annoncés fin 2020.
Parmi les questions :
Que faut-il faire selon vous pour que la société française dans toute sa diversité (géographique, de genre, d’origine, de générations, de catégories sociales, d’opinions,…) soit bien représentée dans les programmes et l’information des médias publics ?
Que pourraient faire les médias publics pour mieux informer et sensibiliser sur les enjeux environnementaux ?
Soyons fous : dans le futur, quels types de contenus et de formats les médias publics pourraient-ils développer, même les plus insolites ? Que manque-t-il aujourd’hui pour créer l’offre audiovisuelle publique idéale ?
Une première consultation en 2018
En 2018, les médias publics avaient lancé une 1ère consultation des Français, initiée et menée par Radio France et France Télévisions. Les deux médias avaient retenu que les participants souhaitaient « une information toujours plus fiable et vérifiée, des contenus plus innovants et audacieux. » De même, les participants avaient « une volonté de renforcer le lien entre eux et les médias. » Pour cette 2ème édition, France Médias Monde, TV5MONDE et l’INA rejoignent l’initiative.
Les 5 dirigeants des entreprises de l’audiovisuel public, Delphine Ernotte Cunci (PDG de France Télévisions), Sibyle Veil (PDG de Radio France), Marie Christine Saragosse (PDG de France Médias Monde), Yves Bigot (DG de TV5MONDE) et Laurent Vallet (PDG de l’INA) considèrent cette consultation comme étant de « toute première importance. »
« Les médias sont notre bien commun. Ils s’imaginent aujourd’hui avec l’implication et la participation de tous les Français » écrivent-ils. Ils appellent à la « co-construction de nos médias de demain. »