La sortie de la Grèce de la zone euro réduirait les dépenses informatiques du pays de 3,7 milliards jusqu’en 2019. Cela représente une baisse de 18% en 2016 alors que le reste de l’Europe de l’ouest devrait être moins affecté, de moins de 1%, selon le cabinet d’études IDC.
France et Allemagne plus exposés
Les pays les plus exposés à la dette grecque l’Allemagne, la France, et l’Italie, seraient légèrement plus touchés. Pour autant, le marché resterait à la croissance pour l’Europe à 0,8% contre la prévision initiale de +1,6% avant la crise grecque.
Et même si la Grèce restait dans la zone euro, le manque de confiance dans l’activité économique et les mesures d’austérité mèneraient de toute façon à une réduction à deux chiffres des dépenses informatiques dans le pays en 2016. Les secteurs qui réduiraient le plus leurs investissements informatiques sont le secteur public, la banque, et grand public.
Croissance de 1% au lieu de 1,6% dans le reste de l’Europe
La Grèce ne représente que 0,5% des dépenses informatiques en Europe de l’Ouest en 2015. Le Grexit amènerait une réduction des dépenses IT de 14% en 2015 en Grèce, 18% en 2016 et une décroissance annuelle moyenne entre 0,1% et 6,9% entre 2015 et 2019.
Si la Grèce reste dans la zone euro, la réduction serait de 7% en 2015, de 12% en 2016, et une chute de 4,8% par an en moyenne entre 2015 et 2019. Dans ce cas, il n’y aurait pas d’impact direct sur les dépenses IT dans le reste de l’Europe. La croissance serait de 1% au lieu des 1,6% prévus auparavant. Et la croissance aux niveaux prévus initialement serait rapidement de retour.