Le secteur de la santé en Europe est toujours dans le doute en ce qui concerne l’intérêt du Big Data, selon le cabinet d’études IDC.
Peu de prestataires investissent
Selon une enquête réalisée par IDC, seulement 16% du secteur non hospitalier a l’intention d’investir dans le Big Data et l’analyse de données, dans les 24 mois qui viennent, et ce taux tombe à 6% dans le secteur hospitalier.
Le secteur de la santé consacre actuellement ses investissements sur des outils plus habituels de la business intelligence. Mais ces outils ne sont plus adaptés estime IDC. Le secteur de la santé semble n’avoir qu’une compréhension limitée des avantages du Big Data, poursuit le cabinet d’études.
Grand volume de données
Il semble qu’il se focalise sur les aspects les plus immédiats tels que la gestion d’un grand volume de données, aux formats différents, et néglige les aspects de valeur et de rapidité. Or, dans le secteur de la santé, il est indispensable d’analyser un plus grand nombre de scénarios plus vite et pour moins cher.
Quand un établissement de santé envisage d’investir dans le Big Data c’est pour améliorer l’opérationnel, réduire les coûts et les gâchis de ressources. C’est également pour améliorer les processus, afin d’améliorer l’expérience du patient, et de délivrer des services de manière efficace à l’ensemble de la population.
L’informatique en pointe
Dans ce domaine, IDC recommande une meilleure coopération entre le service informatique et les dirigeants des organisations. Lors de l’étude réalisée par IDC, 179 prestataires de santé ont été interrogés en Europe, dans les cinq pays les plus développés, Grande Bretagne, Allemagne, France, Italie et Espagne.