Le leader du jouet Lego annonce le 1er juillet qu’il suspend ses publicités payantes sur les plateformes mondiales de réseaux sociaux pendant au moins 30 jours.
Contribuer à un environnement positif et inclusif
Par un bref communiqué signé par la directrice du marketing, Julia Goldin, Lego rappelle qu’il veut avoir un impact positif sur les enfants et le monde dont ils hériteront. « Cela comprend la contribution à un environnement numérique positif et inclusif exempt de discours de haine, de discrimination et de désinformation » écrit Lego.
Le fabricant déclare prendre des mesures immédiates pour examiner attentivement les normes qu’il applique à la publicité et à son engagement sur les plateformes mondiales de médias sociaux. Lego ne réduira pas son budget publicitaire dans les médias pendant cette période et investira à la place sur d’autres canaux.
Une action urgente est nécessaire
Le fabricant souhaite collaborer avec ses partenaires et prendre toutes les mesures nécessaires pour créer un monde numérique de plus de confiance pour les gens aujourd’hui et les générations futures. « Nous sommes convaincus que des solutions existent, mais une action urgente est nécessaire » termine le communiqué.
Lego prend donc la suite de grands groupes comme Coca-Cola, Unilever, Verizon, Starbucks, Levi’s, etc. qui veulent punir Facebook et sa filiale Instagram, pour ne pas en faire assez pour supprimer les messages dits de « haine » dont Facebook accepterait la publication.
Une annonce à contre temps
L’annonce de Lego arrive à contre temps. Le 26 juin, Mark Zuckerberg, PDG de Facebook a déjà répondu aux annonceurs et assuré qu’il allait retirer plus de types de publicités incitant à la haine, et que les messages que Facebook considérerait comme problématiques même venant des politiques pourront être signalés en tant que tels, à la manière de Twitter, voire supprimés si les messages sont considérés comme incitant à la violence.