Après un premier semestre 2013 réellement difficile, les choses se sont améliorées au second semestre en matière de dépenses des DSI (Direction des systèmes d’information), annonce le Syntec Numérique, le syndicat des prestataires du secteur, lors de sa présentation des chiffres de son secteur, le 27 Novembre.
Stabilisation des carnets de commandes
Les opportunités de marché ont été plus nombreuses et de taille plus importante. Les DSI ont connu une bonne activité et les carnets de commande sont stabilisés. Ceci dit, les clients prennent leur temps pour signer de nouveaux contrats et mettent la pression sur les prix.
Ce sont les projets liés à la mobilité, au Cloud Computing et à la modernisation de l’infrastructure du système d’information qui portent la dynamique du secteur. Le Syntec qualifie ces projets d’innovants.
Une année à la baisse
Ceci dit, sur l’année complète, la tendance est à la baisse. Les secteurs du conseil, des logiciels et des services sont en décroissance en 2013, de 0,3%. Dans le détail, le conseil et les services sont en recul de 0,3% et le conseil en technologies perd 2% de revenus. Un paradoxe à l’heure où le numérique est censé être partout et créer de l’activité pour les prestataires de services. L’offre des prestataires est-elle réellement adaptée à la demande actuelle des entreprises ?
Dans le détail du secteur du conseil et des services, le conseil pur perd 2,7% de revenus. L’intégration perd 0,6%. Le développement et l’assistance technique sont en recul de 0,7%. La formation et le support perdent 3,4%. En revanche, l’infogérance s’en sort mieux. L’infogérance applicative croît de 0,8%. Idem pour l’infogérance d’infrastructure.
Les éditeurs sont en croissance
Dans ce paysage, seuls les éditeurs de logiciels tirent leur épingle du jeu, puisqu’ils connaissent une croissance de 1,4% en 2013. Pour 2014, le Syntec numérique se veut optimiste, mais faiblement, en annonçant une croissance d’à peine 1%. L’édition de logiciels devrait connaître une croissance de 2%, le conseil et les services numériques devraient croître de 1,4%. Quant au conseil en technologies, il devrait encore se réduire de 1,5%. Est-il adapté à la demande des entreprises ?