La voiture autonome inquiète les Français. Moins de 1 sur 2 (43%) est prêt à s’embarquer dans une voiture autonome, se déplaçant sans intervention humaine.
Un entretien automatque
En revanche, ce dont rêvent les Français, pour les trois quarts d’entre eux, c’est un véhicule qui s’entretiendrait automatiquement, L’étude a été réalisée par l’institut de sondage OpinionWay et financée par VMware.
Une voiture totalement autonome se heurterait à une forte barrière psychologique : 56% des Français ne lui feraient pas confiance. Particulièrement circonspects, la majorité des parents interrogés n’auraient pas suffisamment confiance dans un véhicule autonome pour récupérer leur enfant à l’école (62%). Les parents de moins de 35 ans et les femmes sont les plus réticents à cette innovation (respectivement 72% et 67%).
Pour les personnes séduites, les fonctions de sécurité des voitures autonomes sont toutefois citées aux premières places, pour 58% des réponses. De plus, cela réduirait les primes d’assurance, pour 34% d’entre eux.
Manque de confiance pour 2 Français sur 3
Au final, seulement 18% des personnes interrogées trouvent un intérêt dans un véhicule qui serait complètement autonome tandis que 56 % n’utiliseraient pas un véhicule capable de se déplacer sans intervention humaine.
Pour deux Français sur trois, leur crainte se caractérise par un manque de confiance envers un véhicule autonome dont ils doutent qu’il puisse prendre la bonne décision. Ils détestent également le manque de contrôle sur le véhicule (46%) puisqu’il n’y a plus ni volant ni pédales, d’où la peur d’un accident (41%). Par ailleurs, ils s’inquiètent également de l’absence du plaisir de conduire, et enfin, la peur que le véhicule soit piraté.
Des trajets moins fatiguants
A contrario, pour les Français se déclarant prêts à utiliser une voiture autonome, la motivation vient de la perspective de trajets moins fatigants (50%), la sécurité renforcée (50%), les économies réalisée grâce à une consommation mieux contrôlée du carburant (38%) le fait de disposer de temps libre durant le trajet (37%), la possibilité de se garer plus facilement (28%) ou encore une meilleure planification des itinéraires (24%).
L’enquête a été réalisée du 24 au 26 mai 2017 auprès de 1005 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.