A l’heure où son concurrent Deliveroo est passablement secoué, la plateforme française de livraison rapide du dernier kilomètre, filiale de La Poste depuis début 2017, ouvre 3 nouvelles villes en France et en prévoit 3 nouvelles d’ici la fin de 2017.
Plan ambitieux de développement
Stuart est déjà présent à Paris, Lyon, Londres, Barcelone et Madrid. La société annonce un plan de développement ambitieux pour 2018, et prévoit d’ouvrir trois autres villes françaises supplémentaires d’ici la fin de 2017. Stuart travaille notamment avec Carrefour Market pour la livraison des courses sur Paris et Lyon.
C’est en collaboration avec le site Web « Allo Resto » que Stuart étend son service de livraison rapide aux villes de Bordeaux, Montpellier et Toulouse. Stuart met en avant les atouts de sa plateforme technique : dispatch automatisé des livraisons à réaliser, optimisation des distances parcourues, tournées intelligentes, suivi géo-localisé en temps-réel.
Stuart fait appel à des livreurs en free lance sous le statut de micro entrepreneurs, à la façon de Deliveroo, tout en insistant sur les aspects sociaux de sa prise en charge de ses livreurs. Des professionnels de la livraison sont également intégrés.
130 personnes en interne
Stuart emploie 130 personnes en interne, réparties entre les 4 villes où elle possède des bureaux : Paris, Barcelone, Madrid et Londres. Stuart est filiale à 100% de la Poste au travers de sa filiale GeoPost. Stuart annonce 500 clients, répartis dans 8 villes européennes. En France, Stuart travaille notamment pour Carrefour, Franprix, Décathlon, Zalando, Pizza Hut, The Kooples, Monceau Fleurs, Pierre Hermé et des acteurs de la FoodTech tels que ALLO RESTO, Frichti, Pop Chef et FoodChéri.
Livraison à domicile : Chronopost évite certaines rues de Saint Denis (93)
A cause des risques d’agression de ses chauffeurs, Chronospost, filiale de la Poste, confirme par courrier signé de son PDG à la mairie de Saint Denis (93) qu’elle ne livre plus à domicile dans certaines rues de la ville.
C’est ce que rapporte Le Parisien, en date du 3 novembre, qui a eu accès à ce courrier. Ces explications ont été données après que plusieurs habitants se soient plaints de devoir se rendre dans un point relais pour récupérer leur colis alors qu’ils avaient demandé d’être livrés à domicile.
Chronopost a pris ses décisions en s’appuyant sur les informations des autorités de Police. « Notre entreprise et nos chauffeurs ne peuvent […] feindre d’ignorer la réalité de terrain, et les risques qui sont en rien hypothétiques, » indique le courrier. Le PDG de Chronopost indique que « durant l’année 2016, sur le territoire national, 51 de ses chauffeurs ont été victimes de vols avec violence(s)« . Il ajoute que le 4 janvier 2017, un chauffeur a reçu des coups de poings de la part de trois individus à Saint-Denis, avant de se faire voler une partie de sa marchandise.