L’Open Data c’est la contextualisation des informations selon le DSI de la Poste

« La valeur de l’Open Data, c’est la contextualisation des informations », affirme Michel Delattre, DSI du groupe La Poste. Il s’est exprimé à l’occasion d’une table ronde organisée le 2 décembre, au siège du Groupe La Poste. Il a illustré son propos. Il s’agit de savoir par exemple, « le nombre de guichets à ouvrir le jour du marché ou le jour du versement des prestations sociales, ou selon la météo » décrit-il. Ou de proposer tel produit selon le contexte. Il ajoute : « on peut indiquer que sur tel bureau de poste, il y aura moins de queue à telle heure. »

L’Open Data aide à la décision

Le DSI estime qu’il faut de la transversalité pour l’Open Data et des partenariats extérieurs. « La valeur de l’Open Data est dans l’aide à la décision, chez nous, chez nos clients et nos partenaires, pour qu’ils choisissent nos produits et services » pointe-t-il. Il décrit une évolution de l’informatique. Avant il y avait l’informatique transactionnelle d’un côté, et l’informatique décisionnelle à côté. « Maintenant on va vers le temps réel avec l’Open Data » annonce-t-il. Pour autant, ce n’est pas simple. «  Il y a des freins à lever » prévient-il.

L’arrivée de l’Open Data intervient à la Poste dans un contexte de transformation numérique de ses métiers. Il n’existe pas de directeur marketing au niveau groupe et il n’y a pas de vision unique du client selon les différentes activités du groupe. « Il n’y a pas de base de données unique des clients de la Poste » confirme le DSI. Il travaille au quotidien à la transformation numérique du groupe et à la constitution de cette vision unique.

Des chantiers de réduction des coûts

Pour autant, il doit également enclencher dans le même temps des chantiers de réduction des coûts de la DSI et de gestion de la demande. Le budget de la Poste pèse environ 1,5 milliard d’euros annuel et il est en croissance régulière. « Nous sommes dans une proportion de 70% de récurrent, et de 30% de nouveaux projets, il nous faut réduire les coûts du récurrent » termine-t-il.

Photo, de gauche à droite : Delphine Desgurse, directrice de la direction de l’innovation et des e-services à la Poste, Romain Lacombe, Chargé de l’innovation et du développement chez ETALAB, Michel Delattre, DSI du groupe La Poste, Sylvie Joseph directrice de la transformation numérique de la Poste et Régine Cambremont, directrice de la fabrique Digitale de la SNCF. 

 

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