Le premier lot a été le Far-West
En ce qui concerne l’adaptation des méthodes agiles, Christophe Vermont indique qu’il a veillé à ce que « tout soit aligné en permanence. » Le projet a été lancé depuis deux ans et demi. « Le premier lot a été le Far-West, c’était l’expérimentation » se souvient-il. « Il faut deux ans et demi pour avoir une usine efficace » ajoute-t-il.
« Bien sûr nous n’avons pas de Scrum Meeting réunissant tout le monde tous les matins, nous avons travaillé par blocs fonctionnels » dit-il. Il a construit des « Product owners » qui garantissent la cohérence métier, fonctionnelle (modélisation des données) et technique (les performances). Le product owner représente le client et les utilisateurs, il définit l’ordre des fonctionnalités et prend les décisions importantes.
Christophe Vermont pense qu’il faut également des chefs de projets alors que le manifeste agile prévoit que le scrum master ne soit pas un chef de projet mais au contraire quelqu’un qui protège l’équipe de développement contre les perturbations venues de l’extérieur. « Je pense qu’il faut un chef de projet pour avoir le KPI d’avancement, tandis que les Scrum Master suivent les workstreams » décrit-il. Dans le cadre du projet, un progiciel a été choisi et adapté aux besoins spécifiques d’Axa. « Il fallait respecter des standards pour éviter les problèmes de maintenance » ajoute-t-il.
La cohérence est assurée par les product Owners
Il prévient : « il faut faire attention à ne pas reproduire l’existant. La méthode agile ne doit pas empêcher la rupture. Cela implique de travailler avec l’utilisateur. Il faut faire attention à ne pas empiler les couches pour aboutir à créer un monstre. » Dans ce cadre, les products owners assurent le contrôle de cohérence des différents flux de travail. « Mais ce n’est pas la panacée car on a beaucoup de difficultés au quotidien en ce qui concerne les évolutions, le scope et la qualité » relative Christophe Vermont.
Un meilleur alignement avec les métiers …