Fonctionner en mode trade in – trade out
Il rappelle toutefois qu’il s’appuie sur le manifeste agile mais qu’il n’applique pas une méthode agile spécifique comme Rad, Scrum ou XP. Il poursuit : « Je ne réalise aucun projet agile en assistance technique. Il faut travailler en mode trade in- trade out, on négocie un développement que l’on ne fera pas contre un nouveau développement. »
Ceci dit, cette démarche fonctionne aussi avec des avenants, et l’intégrateur prend une marge de risques afin de s’adapter. « Les méthodes Agile ne sont pas incompatibles avec le forfait, mais il y a une adaptation permanente, avec du trade in et du trade out. » Il cite une autre possibilité : « On fait des chiffrages partiels puis on fait le point à un moment donné. »
En matière d’erreur à éviter, il attire l’attention sur le fait qu’il faut mener un incrément jusqu’au bout, même si on n’est pas d’accord avec ce qui a été défini. « Sinon, l’incrément ne se termine jamais, et on retombe dans l’effet tunnel. Il vaut mieux développer selon des spécifications dont on sait qu’on les reprendra une fois le sprint achevé. »
Le mot de la fin sera à Jean Raymond, expert judiciaire. « Il y a moins de grands procès en informatique en France ces dernière années. Ceci grâce à la communication entre les métiers et l’informatique. Les projets informatiques ont longtemps souffert d’une gestion déplorable. »