Michel Edouard Leclerc écarte le recours massif au chômage partiel dans son réseau d’hypermarchés. Il réagit à une polémique sur le recours massif au chômage partiel qui serait utilisé chez Carrefour et souligne que si les informations qui circulent sont vraies, les centres E.Leclerc entendent bien se démarquer.
Il se montre partisan du reclassement et de la réaffectation des personnels sur d’autres tâches. Il soutient la décision du conseil d’administration de E.Leclerc que les personnels des activités interdites durant le confinement, c’est-à-dire les instituts de beauté, les magasins de jouet, les espaces culturels, les agences de voyage et les restaurants soient reclassés sur des postes en renfort dans les activités ouvertes, c’est-à-dire les rayons alimentaires, les caisses, les drives, la mise en rayon ou le click & collect.
Il rappelle que cette solution avait prévalu en mars 2020 lors du premier confinement. « Seuls quelques gros hypermarchés, périphériques et frappés par les restrictions de circulation, ont pu étendre cette mesure à une partie de leur équipe non-alimentaire, mais cela reste très marginal au regard de la situation globale de l’enseigne » conclut-il.