Le ton monte à la SNCF à la suite de l’exercice du droit de retrait par les conducteurs de train ce samedi, jour de grands départs pour le week-end et les vacances de la Toussaint.
Le Président de la SNCF annonce qu’il met en demeure les conducteurs de reprendre leur travail et que ceux-ci s’exposent au droit disciplinaire de la SNCF. Il a pris la parole à la suite de la demande d’Edouard Philippe, Premier ministre, d’explorer toutes les suites judiciaires à donner à ce mouvement social qualifié de grève par le chef du gouvernement. Il pointe en particulier le fait qu’« un conducteur de TGV ou de Ouigo fait jouer le droit de retrait alors que cela ne le concerne pas ».
Côté direction de la SNCF, elle annonce qu’elle met en demeure les conducteurs sous peine de sanctions. « Nous sommes en train de regarder toutes les solutions juridiques pour que les conducteurs qui ont abusé du droit de retrait reprennent le travail » déclare Guillaume Pepy. « Nous les mettons en demeure puisqu’ils ne respectent pas la loi sur la grève dans le service public et si ces mises en demeure ne sont pas respectées ils vont évidemment s’exposer au droit disciplinaire de la SNCF » souligne-t-il.
Une démarche devant les tribunaux est également annoncée. « Quant à ceux qui ont donné le signal du droit de retrait sur tout le territoire, sur tous les trains, un jour de grands départs, nous sommes en train de regarder si nous pouvons obtenir l’annulation de ces droits de retrait devant un tribunal » conclut-il.