Il va y avoir une explosion des objets connectés, qu’il s’agisse de la maison, de la voiture ou de la santé. C’est ce que reconnaît Nicolas Moreau, PDG d’Axa France. Il a pris la parole lors d’une conférence de presse le 12 novembre.
Mieux prévenir les risques
Ces objets permettent de mieux prévenir les risques, qu’il s’agisse d’incendie, d’intrusion ou d’inondation, et aident à une meilleure sécurisation de la maison. Idem côté conduite, pointe le PDG, notamment avec les offres d’Axa Drive ou de Direct Assurance, filiale de Axa. « Cela permet de réaliser de meilleures estimations pour des tarifs mieux adaptés aux comportements des clients » pense le PDG.
Les objets connectés vont se multiplier mais Axa n’en créera pas. L’assureur se connectera aux écosystèmes d’objets connectés existants qu’il s’agisse de ceux d’Orange, de Nest, la filiale de Google, ou de Withings, et s’y adaptera, annonce Nicolas Moreau.
Réduire l’accidentologie
Le suivi automatisé doit permettre également de réduire plus rapidement l’accidentologie due aux jeunes conducteurs. Axa propose l’offre « Pay how you drive » dans ce cadre. « Les jeunes représentent 5% des conducteurs, et 25% de l’accidentologie. Il s’agit de réduire cela plus rapidement grâce à ‘Pay how you drive’ » déclare le PDG.
Les objets connectés vont doper le volume de données recueillies par Axa. « Nous avions déjà beaucoup de données traitées par les actuaires. Avec le Big Data, nous pourrons définir des tarifs plus adaptés à nos clients. En France, nous travaillons en grande intelligence avec la CNIL. C’est un des plus avancées d’Europe » a conclu Nicolas Moreau.
Photo : Nicolas Moreau, PDG d’Axa France, le 12 novembre.