L’impression 3D comme facteur de réduction des coûts et remède à l’obsolescence programmée. C’est ce qu’annonce Thierry de la Tour d’Artaise, PDG de Seb, leader mondial du petit électroménager.
Réduction des stocks
Conserver des pièces détachées en stock coûte cher, l’impression 3D permettra de fabriquer des pièces détachées à la demande sans devoir conserver un stock coûteux.
« Demain, plus de la moitié si ce n’est les 3 quarts des composants pourront être faits par des imprimantes 3D. Du coup, on stockera des logiciels et pas des pièces, » annonce le PDG. Il a pris la parole à l’occasion du 01 Business Forum, qui s’est tenu à Paris le 2 février.
« Nous avons toujours cru à la réparabilité des produits. C’est idiot de changer son produit alors qu’il y a juste un petit ‘zigouigoui’ qui ne marche pas au bout de 4 ou 5 ans, nous avons toujours travaillé pour que nos produits soient réparables au maximum, » insiste le PDG, en réaction à certaines stratégies d’obsolescence programmée.
La distribution en adversaire
Il pointe ses concurrents et les distributeurs du doigt. « D’ailleurs nos concurrents et la distribution étaient tout à fait opposés à cela, mais on a tenu bon. Aujourd’hui, développement durable aidant, on en parle beaucoup, nous on le fait. Il redevient plus intelligent de réparer. Cela nous oblige à garder des pièces détachées pendant dix ans, » rappelle Thierry de la Tour d’Artaise. Mais pour lui, l’impression 3D signe la fin des stocks de pièce coûteux. La moitié voire les trois quarts des pièces seront fabriquées à la demande.
Bravo pour ce changement de cap dans le petit électroménager. Moins de déchets, moins de dépenses pour les clients et des clients fidélisés dans le temps pour le fabricant.
L’impression 3D se prête bien pour les petits appareils électroménager.
Pour le gros électroménager cela est moins vrai. Mais les industriels pourraient faciliter la réparation si ce critère était prit en compte dès la phase de conception.
Nul doute que nous prenons un virage. Les consommateurs devraient privilégier naturellement les produits durables.
De gros progres sont a attendre du cote de l’impression 3D tant en qualite de surface,de resistance mecanique et de cout unitaire…
L’injection plastique a encore de beaux jours devant elle et les stocks aussi;-))
Bravo à Thierry de la Tour d’Artaise et à ses équipes d’innovation stratégique qui, bien au delà de l’impression numérique et de ses gains de stocks, ont tout compris de l’économie de l’attention et de ses enjeux stratégiques.
Un exemple à citer auprès des directions d’entreprises en mal de réelle innovation.
Une bonne exemple en matière d’innovation!
Merci pour l’article. Seb est connu pour son innovation. Les propos de leur CEO sont plein de bon sens. L’impression 3D va permettre aussi d’avoir a disposition des nouveaux designs. J’adore ce qu’a fait Parrot pour leur nouveau drones avec MyMiniFactory.com. https://www.myminifactory.com/fr/parrot-competition
Je vois bien ca avec d’autres produits comme ceux de SEB…
Bravo, c’est le début d’une révolution dans la consommation du PEM et GEM et du SAV et pièces détachées.
Comment les autres industriels vont gérer ce changement et QUI peut leur proposer un service identique (100% SAV à 10 ans et pièces détachées à la demande).
A mon avis, d’ici peu d’impression 3D va être la première concurrence de l’internet si ça continue!!!