La régie 366, qui commercialise les espaces publicitaires de la presse quotidienne régionale (la PQR), réagit afin de monétiser ses inventaires publicitaires sans données personnelles. Elle retient la plateforme publicitaire indépendante Smart et son « full stack », adserver et SSP.
Cela permettra à la régie 366 de diffuser des campagnes publicitaires directes et programmatiques sur l’ensemble des canaux – y compris sur mobile – lorsque le consentement de l’internaute n’est pas donné ou manquant. Cela répond au défi de l’érosion du consentement des lecteurs et, sur le long terme, à la disparition du cookie tiers.
« Les nouvelles réglementations de la Cnil sont plus contraignantes en termes de récolte du consentement de l’internaute » explique Luc Vignon, DGA en charge de la transformation digitale chez 366. « Cela risque d’accroître fortement notre taux de trafic sans consentement et cela pourrait in-fine impacter nos revenus à la baisse » dit-il. « Smart nous permet de monétiser notre trafic non consenti. Cela compense le comportement de certains acteurs qui adoptent une position plus fermée et qui ont tendance à agir comme des adblockers » pointe-t-il.
« Les titres de PQR continuent de générer de la valeur pour les marques, qu’il y ait ou non recours aux données personnelles » déclare-t-il. 366 est la régie publicitaire unique de la Presse Quotidienne Régionale. Elle opère la publicité de 57 quotidiens et de leurs 48 sites et applications mobiles. La régie commercialise une offre publicitaire permettant de toucher chaque mois 41 millions de lecteurs, et chaque jour 20 millions de Français en print et en digital.
Publicité : la PQR anticipe le durcissement du recueil du consentement des internautes
Stéphane Delaporte, DG de 366