Le salon de l’automobile de Francfort s’ouvre au public du 14 au 24 septembre. Il sera à moitié vide pointe Jean-Marc Sylvestre dans Atlantico. Il trouve cette industrie dans le doute, face entre autres à l’arrogance des grands du digital et leurs voitures connectées.
De grandes marques comme Nissan, Peugeot, Fiat et Volvo sont absentes. Trois inconnues sèment le doute dont le digital. La connectivité bouleverse la chaine de valeur dans l’automobile analyse Jean-Marc Sylvestre.
Il cite le fait qu’actuellement, 40% de la valeur d’une auto vient des équipements informatiques. Dans le futur, le système de connexion représentera 70% à 80% de la valeur. Le risque est que les fournisseurs de logiciels prennent le pouvoir sur l’ensemble de la chaîne.
C’est une des raisons pour laquelle les constructeurs mondiaux se sont engagés dans une course à la taille pour faire contrepoids aux fournisseurs du digital. A moins de 10 millions de véhicules par an, un constructeur automobile pourrait difficilement traiter avec les grands de la Silicon Valley.