Le groupe pharmaceutique AstraZeneca apporte son soutien à la plateforme de la startup Diabnext pour étendre l’usage de sa solution de télésurveillance des patients diabétiques. A la clé, un coût de 7,7 milliards d’euros dû aux complications liées au diabète qui pourrait être réduit.
Une maladie chronique pour 3,5 millions de Français
Maladie chronique, le diabète touche aujourd’hui près de 3,5 millions de Français. De plus, face au Covid-19, les personnes diabétiques présentent plus de risques. Diabnext développe une plateforme de télésurveillance et des solutions connectées pour le suivi du diabète.
« Plus de 1500 patients présentant un diabète déséquilibré sont télé-surveillés »
« Le recours à la télésurveillance et à la téléconsultation s’est imposé lors de la crise de la Covid-19, afin de protéger les patients et parce que les services de diabétologie ne leur étaient plus accessibles » confirme Professeur Ronan Roussel, chef du Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition de l’hôpital Bichat AP-HP.
Assurer un lien continu avec l’équipe soignante
L’objectif est d’assurer un suivi continu des patients diabétiques et un lien permanent entre le patient et son équipe soignante, ainsi que de réagir rapidement pour adapter le traitement en cas de variations glycémiques. La solution de Diabnext s’accompagne d’un capteur qui collecte automatiquement les informations liées aux injections d’insuline depuis n’importe quel stylo à insuline du marché.
La solution est remboursée par la Sécurité Sociale
Diabnext est une startup créée en 2018 et spécialisée dans le suivi du diabète, via une solution complète et automatique de télésurveillance, afin de prévenir les complications et les hospitalisations liées à la maladie. La solution vise à recueillir automatiquement les données essentielles au suivi, sans contrainte supplémentaire pour les patients.
Réduction de 7,7 milliards d’euros de coûts
Diabnext indique que 7,7 milliards d’euros sont consacrés en France chaque année aux complications liées au diabète et qui pourraient souvent être évitées grâce à un meilleur suivi des données quotidiennes des patients.