Total : « le Data Scientist n’a de la valeur que lorsqu’on a fait émerger les bonnes questions »

Pour vendre, on doit se poser les bonnes questions. C’est ce que rappelle Marc Gigon, Vice Président Digital chez Total Marketing & Services. Il a pris la parole lors de l’événement Netexplo le 5 février.

Faire émerger les bonnes questions 

Par exemple, comment faire venir des clients dans une station de lavage le mardi et non le mercredi. C’est seulement lorsqu’on a fait émerger ces bonnes questions que les Data Scientists ont de la valeur.  « Leur rôle est de répondre à une bonne question, » indique-t-il.

Dans cette montée en puissance de la donnée, à  quoi sert le marketing digital ? « A gagner des clients » répond sans ambages Marc Gigon. Pour vendre, on doit alors utiliser à la fois le CRM et les données dont on dispose.

Vente directe et indirecte

Que ce soit en direct, comme pour les cartes Grands Routiers, qui sont vendus à 60% via internet ou que cela soit via une « boutique » dédiée dans un site e-commerce, comme pour les lubrifiants Elf sur le site de Weibo.

Côté bonnes pratiques, en matière de marketing digital,  Total reconnait avoir commis une erreur au départ. L’entreprise s’est trop se focalisée sur les outils.En particulier, ce qui compte avant tout lorsqu’on fait du  marketing digital c’est de savoir ce que l’on veut obtenir en termes de résultats, de gérer l’ordre des messages car plusieurs offres pour un même client pourraient se parasiter, et leur pression, prévient le responsable marketing.

Un message contextualisé est perçu comme un service

Il faut également bien tracer et suivre les campagnes dites de notoriété et celles concernant des offres. En effet, Marc Gigon estime que lorsqu’un message est adapté au contexte du client et parfaitement ciblé, il  est considéré comme un service rendu par le client, à l’inverse d’un message envoyé à l’aveugle qui lui est considéré comme du spam.

 

William El Kaim

William El Kaim est expert reconnu de la transformation digitale. Consultant indépendant, et auteur pour la Revue du Digital, il a exercé les responsabilités de "Marketing Technology Director" dans le domaine du voyage d'affaires. Il a contribué à l'invention de multiples concepts et produits digitaux, ainsi qu'au déploiement réussi d'un réseau social d'entreprise.

Une réaction sur “Total : « le Data Scientist n’a de la valeur que lorsqu’on a fait émerger les bonnes questions »” :

  1. William El Kaim Post author

    Bonjour

    C’est une discussion en cours. Il semble que de plus en plus les entreprises font la différence entre :
    – le Data Scientist Opérationnel, celui qui répond aux questions qui lui sont posées et utilise des outils qu’il affectionne (R, Python, etc.)
    – le data scientist stratégique, qui lui pose les questions.

    En complément lire: http://www.datasciencecentral.com/profiles/blogs/the-2-types-of-data-scientists-everyone-should-know-about

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