Les auteurs de l’ouvrage « Transformation digitale : 5 leviers pour l’entreprise » détaillent comment évaluer les points forts et les points faibles de chaque organisation en matière de numérique. Premier levier d’action : l’organisation. La Revue du Digital vous propose de gagner – par tirage au sort – en avant première cet ouvrage qui paraîtra le 3 octobre.
Avec l’émergence de l’internet grand public au milieu des années 1990, les entreprises se sont adaptées. D’abord en dématérialisant leur offre, leurs processus, puis en se digitalisant. Désormais, nous identifions cinq grandes catégories d’entreprises selon leur degré de digitalisation : les attentistes, les impressionnistes, les externalisateurs, les intégrateurs et les transformateurs.
Les transformateurs en vedette
C’est vers ce dernier type d’entreprise que chaque organisation doit tendre pour être plus performante. Et nous donnons les clés pour effectuer un diagnostic afin d’y parvenir dans notre livre Transformation digitale : 5 leviers pour l’entreprise.
Le premier des leviers est l’organisation. Nous nous sommes d’abord demandé ce qui caractérise l’organisation d’une entreprise digitale. En quoi est-elle différente d’une entreprise traditionnelle sur le plan organisationnel ? Nous avons identifié pour cela cinq critères discriminants : la stratégie numérique, la gouvernance, l’implantation des activités numériques, les ressources humaines et le management.
Valoriser le partage d’informations
Pour chacun de ces critères, nous proposons un ensemble de questions invitant les cadres dirigeants à la réflexion sur l’engagement de leur entreprise dans le digital. Par exemple, sur le plan du management, nous invitons le lecteur à se demander « comment l’entreprise insuffle-t-elle une culture managériale valorisant le partage d’information et la veille permanente ? ». Nous détaillons ensuite chaque critère en les décomposant en sous-critères.
À titre d’illustration, nous détaillons ainsi trois sous-critères relatifs au management de l’entreprise digitale : le style de management (1) ; la veille, l’intelligence économique et le partage (2) et enfin les modalités de gestion des compétences innovantes et non récurrentes (3).
Des indicateurs de progrès
Le niveau de maturité digitale de l’entreprise relativement à chacun de ces sous-critères est mesurable au travers d’un ensemble d’indicateurs que nous proposons. Ainsi, le cadre dirigeant dispose d’un ensemble d’indicateurs mesurables sur une échelle de 0 à 5.
Prenons l’exemple de l’incitation à développer une culture collaborative au sein de ses équipes. Compte-tenu de l’état de l’art actuel, nous considérons que le niveau le plus élevé de maturité digitale est atteint lorsqu’au moins 60 % des collaborateurs sont actifs sur le réseau social d’entreprise pour partager et discuter des nouveautés, que la curiosité devient la norme et que des sessions de partage sont organisées chaque mois (digital day).
Pierre & Vacances Center Parcs
Pour illustrer le modèle que nous proposons, le lecteur découvrira trois témoignages de responsables ayant profondément transformé leurs entreprises pour les adapter au digital. Françoise Gri, Directrice Générale de Pierre & Vacances Center Parcs, détaille la stratégie qu’elle met en œuvre pour riposter face aux nouveaux entrants du secteur du tourisme.
Elle implique notamment les collaborateurs de l’entreprise, véritables ambassadeurs de la marque sur les médias sociaux. Laurence Paganini, Directrice Générale de Kaporal, démontre comment, pour les retailers, le digital est un allié pour les magasins physiques. Enfin, Georges-Edouard Dias, Chief Strategy Officer chez QuantStreams explique comment l’entreprise peut se repenser à l’ère du digital.
Quatre autres leviers
Ce premier levier dédié à l’organisation permet d’apprécier le cadre général de l’entreprise dans ses efforts de digitalisation. Afin d’apprécier en profondeur ses efforts, les quatre autres leviers sur lesquels nous reviendrons sont bien sûr nécessaires : technologie et innovation, personnel, produits et services, environnement.
Illustration : source Orange.
Gagnez l’ouvrage « La transformation digitale : 5 leviers pour l’entreprise »
David Fayon (Telecom ParisTech, IAE de Paris), souhaite la promotion des usages du numérique dans ses trois dimensions interdépendantes : technique, organisationnelle et humaine. Après différentes responsabilités à La Poste (Directeur marketing de ColiPoste, directeur de projets, responsable Prospective et Veille à la Direction des Systèmes d’Information des activités Courrier de La Poste), il est consultant Web dans la Silicon Valley. Il est par ailleurs membre de Renaissance numérique, d’ISOC France, du groupe ITIC de l’ASTI et de CREIS-TERMINAL. Vous pouvez suivre David Fayon sur son blog : www.davidfayon.fr.
il est également l’auteur de :
- Réseaux sociaux et entreprise : les bonnes pratiques, octobre 2011, éditions Pearson, coécrit avec Christine Balagué, (ISBN 978-2744064814)
- Développer sa présence sur Internet, janvier 2012, éditions Dunod, coécrit avec Camille Alloing, préface de Pierre Chappaz, (ISBN 978-210057328-8)
- Géopolitique d’internet – Qui gouverne le monde ?, mars 2013, éditions Economica, préface de Joël de Rosnay, (ISBN 978-271786557-8)
- Community management, septembre 2013, éditions Pearson, coécrit avec Paul Cordina, préface de Loïc Le Meur, (ISBN 978-274406551-4)
Consultant et auteur, Michaël Tartar a été en charge au sein du cabinet BearingPoint, de missions conseil sur le Digital : accompagnement à la définition de la stratégie Internet d’une entreprise, assistance à la gestion opérationnelle de dispositifs en ligne. Il est intervenu aussi bien sur des sites Web utilisés par des consommateurs, des partenaires ou encore des employés de grandes entreprises. Il est diplômé de l’EPITA. Vous pouvez suivre Michaël Tartar sur son blog http://www.michaeltartar.com
Enfin des critères d’évaluation clairs et précis pour l’entreprise ! Merci beaucoup !