Le 9 décembre, l’Agence européenne des médicaments reconnait avoir fait l’objet d’une cyber-attaque. L’Agence indique avoir ouvert une enquête approfondie, en coopération avec les forces de l’ordre et les autres entités concernées. L’agence affirme ne pas pouvoir fournir de détails supplémentaires pendant que l’enquête est en cours.
Des documents de BioNTech et Pfizer piratés
Une information plus précise vient du laboratoire BioNTech. Il indique que le piratage informatique concerne un serveur de l’Agence des médicaments et que des documents réglementaires soumis par Pfizer et BioNTech ont été accédés. Le laboratoire allemand a créé un vaccin qui a déjà commencé à être administré en Grande Bretagne depuis le mardi 8 décembre.
« Des documents relatifs à la soumission réglementaire pour le candidat vaccin Covid-19 de Pfizer et BioNTech, BNT162b2, qui ont été stockés sur un serveur de l’Agence européenne, ont été accédés illégalement » informe le laboratoire.
Ignorance des conséquences pour les participants à l’étude
BioNTech souligne qu’aucun système informatique de BioNTech ou de Pfizer n’a été piraté en lien avec cet incident. « Nous ne savons pas si des participants de l’étude ont été identifiés grâce aux données accédées » poursuit le laboratoire. BioNTech est en attente de plus amples informations venant de l’enquête de l’Agence.
« Nous répondrons de manière appropriée et conformément au droit de l’Union Européenne. L’Agence des médicaments nous a assuré que la cyber-attaque n’aura aucun impact sur le calendrier de son examen » termine BioNTech.