Google montre que les poids lourds sont moins courtois sur la route. Après que l’une de ses voitures autonomes ait eu un léger accrochage avec un bus municipal à la mi-février, Google reconnaît une part de responsabilité et ironise sur l’attitude des chauffeurs de poids lourds.
Google a annoncé avoir mis à jour son logiciel pour qu’un tel accident ne se reproduise pas. La firme a effectué une déclaration le 23 février, d’un accident qui a eu lieu le 14 février entre une Lexus RX450h autonome et un bus, alors que la voiture cherchait à contourner des sacs de sable sur la voie.
La voiture autonome roulait à moins de 3 km/h à l’heure, tandis que le bus roulait à 24 km/h selon Google. Le bus arrivait sur l’arrière de la voiture Google et était visible dans le rétroviseur. Le véhicule et le pilote lors du test pensaient que le bus allait ralentir pour laisser la voiture poursuivre sa route.
Mais 3 secondes plus tard, alors que la voiture Google revenait au centre de la voie, elle est entrée dans le côté du bus causant des dommages à l’aile avant gauche, à la roue avant et à un capteur du côté du conducteur. Personne n’a été blessé.
Dans sa déclaration, Google admet « porter clairement une responsabilité, parce que si notre voiture n’avait pas bougé, il n’y aurait pas eu de collision. Ceci dit, notre pilote de test croyait que le bus allait ralentir ou s’arrêter, pour nous permettre de rejoindre le flux de voitures, et qu’il y aurait suffisamment d’espace pour cela. »
Google annonce avoir revu l’accident et des milliers de variations dans son simulateur en détail et apporter des raffinements à son logiciel. « A partir de maintenant, nos voitures comprendront mieux que les autobus, et les autres gros véhicules, sont moins susceptibles de nous céder le passage que d’autres types de véhicules, et nous espérons gérer plus harmonieusement de telles situations à l’avenir« .
Il n’y a pas eu d’intervention officielle afin de déterminer qui était responsable dans l’accident, en particulier la police de Mountain View n’a pas établi de rapport. Google est critiqué car il n’y a pas de volant dans les véhicules qu’il teste.