La chambre des représentants aux Etats Unis a voté mercredi afin d’accélérer l’arrivée des voitures autonomes en donnant à l’autorité fédérale, la National Highway Traffic Safety Administration, la possibilité d’exempter les constructeurs automobiles de certains standards de sécurité qui ne s’appliquent pas à cette technologie.
Soutien de l’industrie automobile
Objectif : atteindre 100 00 voitures autonomes par an sur les routes sur les prochaines années aux Etats Unis, en débutant par 25 000 véhicules la première année. Les responsables locaux des états s’inquiètent de cette nouvelle réglementation qui réduirait leurs possibilités d’assurer la protection de leurs concitoyens.
Les états américains conservent cependant le droit d’interdire les véhicules autonomes sur leurs routes. Jusqu’alors l’état fédéral régulait les véhicules et les états régulaient le chauffeur. Les voitures autonomes sont vantées comme pouvant réduire les accidents. Il y a eu 30 000 accidents mortels aux Etats Unis l’année dernière, dont 94% comportaient une part d’erreur humaine selon la National Highway Traffic Safety Administration.
Préserver la compétitivité américaine
Démocrates et Républicains se sont entendus afin de préserver la compétitivité des constructeurs américains face à leurs concurrents internationaux. Les constructeurs automobiles devraient se voir exempter d’installer un volant ou des pédales de frein dans leurs voitures.
Mais les contradicteurs s’inquiètent que cela aille plus loin et que les standards de crash tests et de protection des passagers ne soient pas respectés. La nouvelle réglementation ne s’applique pas aux véhicules de transport (poids lourds, bus, …) après que les syndicats aient fait part de leur opposition car les camions autonomes vont détruire des emplois.